e9e42a02e2.jpg

Développement durable et nature en commune
La commune souhaite encourager le développement de la végétalisation en s’appuyant sur une démarche participative, c’est-à-dire en associant les habitants. Cette initiative permet de répondre à 4 grands objectifs :
- Créer des cheminements agréables et mettre en avant la qualité de vie, le patrimoine et le paysage.
- Favoriser la nature et la biodiversité.
- Participer ensemble à l’embellissement et à l’amélioration du cadre de vie.
- Créer du lien et favoriser les échanges , notamment entre voisins.

𝗨𝗡 𝗔𝗥𝗕𝗥𝗘 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗠𝗢𝗡 𝗘𝗡𝗙𝗔𝗡𝗧
Nous allons mettre en place une campagne de plantation pour chaque naissance sur la commune.
Dorénavant, les enfants nés sur la commune seront liés à vie à un arbre sur notre belle commune de Rochefort en Valdaine;
A chaque naissance, la commune proposera aux jeunes parents de participer à cette opération qui vise à maintenir un lien affectif entre les Rochefortois, leur commune et leur environnement ! 
 
La végétalisation participative, qu’est-ce que c’est ?
Cette initiative offre la possibilité aux habitants de planter devant chez eux, avec l’appui technique et l’autorisation écrite de la commune. Ces plantations peuvent se faire sur le fronton des bâtiments et sur les différents lieux du domaine public, c’est-à-dire sur le domaine qui appartient à la commune (trottoirs, rues…).
En contrepartie de l’accompagnement apporté par la commune, les participants s’engagent à :
- Promouvoir la qualité de vie et l’embellissement des rues.
- Renouveler les végétaux le nécessitant et en garantir les meilleures conditions de propreté.
- Jardiner dans le respect de l’environnement.

Qui peut participer ?
Vous êtes particulier, commerçant, membre d’une association, professionnel ? Vous êtes locataire, propriétaire ?
Vous pouvez vous investir pour végétaliser votre rue !
Vous pouvez vous impliquer seul ou en groupe, avec vos voisins par exemple.
Comment choisir le dispositif ?
Il est déterminé selon des critères de faisabilité précis, définis par les élus qui viendront à votre rencontre une fois votre projet déterminé. Avec le soutien des techniciens du Département de la Drôme, qui accompagnent et orientent les personnes intéressées vers le dispositif le plus approprié au lieu et à la demande.
La commune se réserve le droit de refuser certains projets jugés inadéquats à la situation.

Que planter ?
Il est préférable de privilégier les plantes résistantes au climat et peu consommatrices en eau, les plantes indigènes favorisant la biodiversité et celles dont la floraison s’étale au cours des saisons.
Les plantes urticantes, invasives et hallucinogènes sont interdites.

Quelques exemples
Pour les jardinières et bacs
- Lieu situé au soleil : Romarin Prostré, Fétuque bleue, Ibéris, Achillée, Gazania,  Narcisses, Iris botanique nain, Saponaire, Dorycnium…
- Lieu situé à l’ombre : Heuchère, Hosta, Viorne Tin, Lierre panachée, Primevère, Pervenche…
- Pour les façades (support indispensable) : Rosiers grimpants, Rose Trémière, Hortensia grimpants, Jasmin, Trachelospermum, Vigne, Podranea, Campsis*, Clématite (à l'ombre), Glycine*, Chèvrefeuille, Podranea…
- Pour les pieds d'arbres : Géranium, Lierre, Pervenche, Sedum, Graminée, Achillée, Gaillarde, Lonicera nitida…
* Plantes grimpantes nécessitant une surveillance et une structure appropriée.

En cas de plantations d’autres espèces, plusieurs éléments doivent être pris en compte :
- Le type d’implantation (bac, façade, pied d’arbre…)
- L’exposition
- Les contraintes d’usage (risque d’empiètement sur les plantations, animaux et déjection…)
- La croissance et les besoins de la plante
- La trame végétale environnante afin de planter en cohérence avec l’existant.

Comment participer ?
Avant de vous inscrire en Mairie, il est important de vérifier que votre projet respecte deux critères :
- L’accessibilité 
Un passage libre d’1,4 m doit être respecté autour des plantations afin de permettre la circulation des piétons, poussettes…
Les plantations ne doivent pas occasionner une gêne pour la circulation et l’accès aux propriétés riveraines.
- La sécurité 
La végétation ne doit pas gêner les usagers de l’espace public ni la visibilité de la signalétique routière. Les mobiliers urbains doivent rester accessibles.
De plus, pour faciliter une végétalisation sur le long terme, il est préférable de vous investir à plusieurs voisins.
 
Quand le projet est défini, vous pouvez vous inscrire en mairie
Après avoir déposé votre demande,la commune vous accompagne pour étudier la faisabilité du projet. Une rencontre est organisée pour déterminer la localisation de la future plantation et apporter des conseils techniques sur le choix des plantes et l’entretien à prévoir. La commune se charge des démarches administratives si nécessaire.
Lorsque votre projet est validé, vous devez le transmettre à la Commune.
De son côté, la commune vous fournit, un permis de végétaliser (autorisation d’occupation temporaire du domaine public) valable 3 ans et éventuellement renouvelable sur décision de la commune si nécessaire.
Tout renouvellement de végétaux ou changement d’essence sera à votre charge.
 
Compostage partagé
Soucieuse de développer l’implication citoyenne verte sur le territoire, l’agglomération a lancé une opération de compostage partagé.
Pour qu’il puisse fonctionner efficacement et de manière pérenne, un site de compostage partagé doit :
- Être alimenté par au moins 10 foyers avec deux référents de site.
- Être géré par une personne morale, constituée en association.
- Faire l’objet d’une convention tripartite entre l’association, la commune et Montélimar Agglomération.

Le compostage
À la maison comme au jardin, nous produisons des déchets organiques (épluchures de légumes, marc de café, tontes de gazon…). En présence d’oxygène et d’eau, les matières organiques sont transformées par des micro-organismes (bactéries, champignons…) et des organismes de plus grande taille (vers, acariens, petits insectes…). Après transformation, on obtient ce que l’on appelle un compost mûr qui, mélangé à la terre, favorise la croissance des plantes.
 
Pourquoi composter ?
Les déchets organiques représentent en moyenne 30 à 40 % du contenu de la poubelle, soit environ 100 kg par habitant et par an !
Trier ses déchets et composter est un double geste citoyen pour réduire ses déchets à la source, limiter la pollution des sols et des eaux souterraines et contribuer à la baisse de la dépense publique à terme, puisque c’est la collectivité qui, sous forme de taxes et d’impôts, met en place des moyens pour éliminer les déchets produits par tous.

Le compostage partagé
Un site de compostage partagé est utilisé par plusieurs foyers. Ce site est composé de 3 bacs :
- une réserve en matière sèche (branches broyées, brindilles, copeaux de bois, feuilles mortes…)
- un bac de dépôt des déchets organiques par les utilisateurs (épluchures, thé, café, déchets du potager…)
- un bac de maturation du compost.

Comment m'impliquer ?
Vous pouvez participer au compostage partagé de 3 manières :
- En déposant vos déchets organiques dans un site de compostage choisi
Pour cela, vous devez vous inscrire afin que la gestion du site soit adaptée au nombre d’usagers. Vous êtes ensuite invités à la récupération du compost mûr.

- En participant à la gestion du site de compostage
La production du compost nécessite la réalisation de gestes simples : aérer et brasser le compost pour le décompacter et assurer une transformation régulière et participer au tamisage, à la distribution du compost lorsque celui-ci est mûr. Cela représente en moyenne 2 h par semaine pour un groupe de 2 à 4 personnes.

- En étant un des référents du site de compostage
Afin de garantir la pérennité du site partagé, des référents doivent être nommés. Ils gèrent les inscriptions des usagers et orchestrent les opérations techniques. Avec l’aide de tous les participants, ils organisent les moments collectifs et conviviaux : brassage et tamisage, distribution du compost… Ils sont les interlocuteurs auprès de la Ville et de l’Agglo et recevront une formation technique afin d’avoir tous les outils nécessaires.
 
Ambroisie
Véritable enjeu de santé publique en région Auvergne Rhône-Alpes, la lutte contre l'ambroisie commence dès maintenant. 

Cette plante nuit à notre santé en provoquant chez de nombreuses personnes des allergies. Les symptômes vont de la simple rhinite aux formes d'asthme les plus sévères. Pour y remédier, l'arrêté préfectoral du 20 juillet 2011 impose aux propriétaires, locataires, ayants droits ou occupants de se charger de la destruction des plants. 

Gislaine LAMBERT, Conseillère municipale, référent ambroisie sur la commune, vous donne quelques conseils pour lutter efficacement contre celle-ci, si des plants se trouvent sur votre propriété, il faut les arracher. Si vous optez pour le fauchage, le broyage ou la tonte, il faut intervenir avant la floraison qui a généralement lieu début août. 
Evitez de la laisser se propager en ne laissant pas les terrains nus ou en friche, l'ambroisie redoutant la concurrence. Un simple gazon suffit. 
En dernier recours : désherbage chimique avec un produit sélectif qui épargnera les autres plantes. Il est à noter que le risque est important.